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Bien entendu il y avait malheureusement, aussi les punitions. Et bien que la loi interdise tout châtiment corporel de l’enfant, qui ne se souvient pas des coups de règles sur les doigts, il y a eu même avant la loi du 1882 des chaises à fessée. La plus humiliante des punitions fut sans doute la feuille du devoir mal fait, accrochée dans le dos pendant la récréation. Cette vue était sujette aux moqueries des autre élèves de l’école entière aisi que celle du bonnet d’âne. Le quart d’heure au coin comparé à ces dernières n’était en sorte qu’une formalité pour s’acquitter d’une indiscipline temporaire pendant la classe. Par contre la retenue après la classe pour les enfants peu doués ou désintéressés par les propos du maître, était un moyen efficace pour faire apprendre les leçons coute que coute ; cette punition allait souvent de pair avec la privation de récréation, qui alors était transformée en étude. On se souviendra également des centaines de lignes d’écriture comme le disait le maître - tu me copieras cent fois avec ta plus belle écriture « Je ne parlerai plus en classe » ou tu me conjugueras à tous les temps, le verbe parler en classe. Autre punition, il arrivait parfois de devoir rendre ses bons points bien mérités, ce qui avait pour effet de diminuer le capital images et bons points. Pour certains, il fallait redoubler de bonne conduite pour regagner son bien perdu (quand on touche au porte monnaie ça fait mal !) mais il existait dans certaines écoles un moyen de racheter ses punitions avec des bons d’exemption que l’on méritait lors d’un travail bien fait ( voir les récompenses). La psychologie du maître était telle que la punition devait être appliquée en fonction de la faute commise mais aussi, par rapport à la personnalité de l’élève. |
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